La
flotte de SIMCA
marly et Ariane était
utilisée par la compagnie Air France pour son service d'entretien.
Sur la route, l'Ariane tenait assez bien son rang à condition de
ne pas se montrer trop exigeant.
Sa
vitesse de pointe flirtait avec les 120 et son allure de croisière
exploitable égalait celle d'une 203 (une 7ch aussi). Certes la nervosité
n'était pas son point fort surtout à pleine charge.
Une longue lancée était utile pour atteindre les 100 km/h et au
moindre faux-plat la vitesse chutait lamentablement.
De
plus la transmission semblait assez mal adaptée à cette berline
sous-motorisée, la première et la deuxième tirait trop court
tandis que la troisième et surtout la quatrième apparaissent bien
trop longues.
Au
volant comme si vous y étiez... La position de conduite apparaissait
excellente. La visibilité se révélait des plus satisfaisantes
et les extrémites proéminentes des ailes avant et arrière
permettaient de se garer facilement.
Les
deux banquettes intérieures étaient à la fois larges et confortables
et l'on jouissait d'un espace appréciable pour étendre ses jambes
autant à l'avant qu'à l'arriere. En dépit d'une suspension
plutôt souple les mouvements de caisse, restait limités. Les freins
surprenaient par leur puissance et leur faible course tout au moins
en usage courant.
Quant
au silence de marche, il apparaissait assez satisfaisant à vitesse
moyenne (90/100) mais le coffre arrière avait tendance à jouer les
caisses de résonnance.
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